Que s’est-il passé en Mars ?
Le mois dernier, deux événements majeurs ont bien occupé les journalistes. Le premier, c’est le crash d’un avion de la compagnie Germanwings (filière du groupe Lufthansa), provoquant un grand émoi dans toute la France. Le 24 mars, lors d’un vol Barcelone-Düsseldorf, cet A320 s’est écrasé dans les Alpes, causant la mort de 150 personnes dont deux japonais.
La cause de cette catastrophe est particulièrement dramatique. Il s’agirait en effet du suicide du copilote qui aurait volontairement fait chuter l’avion, entraînant dans la mort l’ensemble des passagers. Ce jeune homme de 27 ans, Andreas Lubitz, souffrait apparemment d’une sévère dépression. Il aurait même eu des tendances suicidaires par le passé. Jusqu’à récemment, il consultait des spécialistes en psychiatrie et recevait régulièrement des arrêts maladie. Pourtant, le patron de la Lufthansa a jugé que l’homme était tout à fait capable de piloter un avion malgré son état de santé.
Le 24 mars, Andreas Lubitz aurait profité d’une absence passagère du commandant de bord (qui souhaitait se rendre aux toilettes) pour verrouiller la porte et provoquer la chute de l’avion. Le pilote, ne pouvant plus accéder au cockpit, aurait hurlé à son subordonné de lui ouvrir, et aurait tenté de démolir la porte avec une hache… sans succès. Vers 10h40, l’Airbus a percuté une montagne et s’est écrasé peu après… Les familles des victimes devraient recevoir 50 000 euros de dommages et intérêts, même si cet argent ne fera pas revenir leurs proches décédés pendant le crash.
Le mois de mars a aussi été marqué par la tenue des élections départementales. Résultat : une victoire écrasante de la droite (l’UMP), qui remporte 66 départements (soit les deux tiers) dont 34 précédemment dirigés par la gauche. Quant au Front National, le parti nationaliste français, il n’en a obtenu aucun. La responsable du parti, Marine Le Pen, n’a pas caché sa déception. De son côté, le parti socialiste (de gauche) voit dans cette défaite l’occasion de repenser sa stratégie politique. Il faut aussi mentionner la forte abstention : 50 % des Français, peu intéressés par les élections locales, ne sont pas allés voter…