Du plus loin que je me souvienne, je ne rappelle pas avoir cru un jour au Père Noël.
Mes parents n’entretenaient pas particulièrement la légende non plus. Je savais qu’ils cachaient quelque part nos cadeaux et je me revois, petite, en train de fouiller (peu discrètement) dans leurs affaires. Tous les ans, c’était la même excitation avant de les déballer.
Ma sœur et moi, les dimanches et jours fériés étions habituellement au lit à somnoler jusqu à 11h et à paresser en pyjama à midi passé… Mais le matin du 25, que de changements! Nous bouleversions toutes nos habitudes : habillées de pied en cap dès 6 heures, nous trépignions d’impatience et guettions le réveil des parents, tout en faisant la vaisselle et le ménage de la veille. Leur petit déjeuner était préparé par nos soins sur un rythme accéléré. Ce n’était qu’ensuite en effet que tous ensemble, nous pouvions ouvrir nos cadeaux. C’ est dire combien ce moment était attendu!